mardi 3 février 2009

MOINS "QUELQUE CHOSE" %

  Les jours sont courts, on rentre chez soi dans le noir et c'est difficile de faire quoi que ce soit sans entendre parler de la crise. Exode des banquiers, chute du pound, immobilier en figures libres et petite mise au point russe. 
  C'est le moment idéal de ressortir ses photos de Gursky pour se donner un peu d'espoir. Revivre la folie de la chambre du commerce de Chicago, l'excitation des traders de la bourse d'Hong-Kong et l'euphorie du Stock Exchange au Koweit. On se remémore le bon temps où les affaires avaient l'air de tourner, où on faisait de la maille sans se poser de questions en écoutant "I'm walking on sunshine" de Katrina and The Waves dans un walkman avec des écouteurs en mousse orange.
  On a de la chance d'avoir des mecs comme Andreas Gursky qui ont su capter il y a plus de dix ans, le moment où des foules irresponsables se sont emballées dans un monde aux contours fictifs. On remercie monsieur Gursky d'avoir utilisé le principe de répétition sur ce fond de vestes colorées, il mérite bien d'être à l'abri de tout ça avec ses photos à plus de trois millions de dollars.




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