lundi 31 août 2009

CRAVATE MEXICAINE

  Face à l'invasion des noeuds papillons qui s'agglutinent sur n'importe quel col de chemise, il faut déjà penser à une alternative. Comme il est encore un peu tôt pour reconsidérer la cravate (même si la cravate large, tel un croco à l'affût, refait doucement surface), on pense de plus en plus à une arrivée en masse de la cravate mexicaine, camarguaise ou "bolo tie"... Attention.

mardi 18 août 2009

SEMELLES EN CORDE

  Les espadrilles étaient faîtes à l'époque par des marins qui utilisaient les restes de cordes de bateaux pour fabriquer ces fameuses semelles qui ont tant de succès aujourd'hui. Même si on ne trouve pas ça forcément joli, on est obligé d'accepter que parfois dans la vie d'un homme, il faut sacrifier l'esthétique au pratique... Et puis, c'est toujours mieux qu'une paire de tongues.
  On rentre alors chez Pare Gabia à Biarritz et on se fait immédiatement rappeler à l'ordre par leur sublime invention : L'espadrille à lacets, qui en plus d'être pratique, est particulièrement réussie. Si vous ne pouvez pas passer par Biarritz, il vous reste la copie conforme chez Hermès pour 200euros de plus, ou la toute récente version de Vans qui sent un peu moins l'été.






mercredi 12 août 2009

HOLIDAY


lundi 10 août 2009

HORSES

  Camo rentre parfaitement dans la lignée des "incroyables petites marques italiennes qui ont tout compris". Compris que tout ce qui a un rapport avec le cheval en ce moment était d'un cool absolu et donc qu'il fallait évidemment baptiser la prochaine collection "Horses". Compris qu'il faut toujours se promener avec son cheval dans un paddock vide. Compris qu'il faut porter des lunettes de soleil qui ressemblent à des Ray-Ban Drifter. Compris que le short se porte très bien avec une veste. Compris qu'il faut porter des turbans comme Waris Ahluwalia et qu'il ne faut pas avoir peur des chaussettes colorées. Compris pratiquement tout en fait.







jeudi 6 août 2009

FUCK THE BIO

  Les grandes villes se vident de leurs habitants qui cèdent leurs places aux touristes. Leurs habitants qui deviendront aussi à leur tour des touristes, qui eux aussi se prendront inextricablement en photo devant des monuments et achèteront des souvenirs dont ils ne feront rien (on l'espère). Tout ça pour dire que l'on s'ennuie et qu'on n'a rien d'autre a faire que d'aller manger un plat bio dans le magasin le plus bobo de Paris (plus bourgeois que bohème), chez Merci au 113 boulevard Beaumarchais.
  Peu après l'ingestion de cette nourriture tout droit venue du potager, on se sent un peu coupable et on se promet de ne plus jamais recommencer. Rien que de savoir que des carottes au cumin parcourent notre corps à côté d'aubergines fourrées au maïs commence à nous donner des maux d'estomac. On fonce alors sur le blog This Is Why You're Fat pour se venger et réparer nos erreurs de midi. On se pose alors des questions existentielles comme "Comment puis-je faire rentrer treize saucisses et 300 grammes de Bacon au beurre de cacahuètes dans si peu de pain?" ou tout simplement "Est-ce bien suffisant?". 
  This is why you're fat est la preuve que l'inventivité gustative n'a pas de frontières et que la junk food n'a pas à rougir devant les grands chefs étoilés et encore moins devant l'ampleur de la culture bio, qui est sûrement le phénomène le plus ennuyeux de ces dix dernières années. 







mardi 4 août 2009

ALEX TROCHUT

  Il arrive rarement que l'on soit surpris esthétiquement par un espagnol. C'est pourtant ce qui est forcé de nous arriver quand on tombe devant certains travaux d'Alex Trochut. Bien que le graphiste et illustrateur barcelonais soit une star de la typographie (comme par hasard son grand-père Joan était l'inventeur de la SuperTipo Veloz) c'est devant son coeur que l'on tombe en admiration. Ce fameux organe qui peut se déchirer et se reformer, on a envie d'ajouter "à volonté" mais on n'en sait rien...