Mais il y a en ce moment, une vente aux enchères bien plus incroyable et plus fun, celle de la collection d'un génie de la musique contemporaine, celui qui a vendu le plus de disques au monde et qui a remporté le plus de prix, celui qui a donné ses lettres de noblesses aux clip vidéos avec des budgets de plus d'un million de dollars (Smooth Criminal moonwalk version étant sûrement le meilleur clip de tous les temps), celui qui a acheté les parts de Sony Publishing pour percevoir les droits de 4000 artistes dont les Beatles, celui qu'on a appelé King Of Pop, celui dont les extravagances et le train de vie l'ont quand même mené à la faillite, celui qui pourrait nous faire garder ce style énumératif entrecoupé de virgules pendant des heures, Michael Jackson.
On regrette donc de ne pas avoir fait fortune pour pouvoir s'offrir les chaussettes de Michael pendant le Triumph Tour, son simulateur de vol Sega et les mains d'Edouard aux mains d'argent que lui avait offert le chef des effets spéciaux du film. Michael est ruiné et doit tout vendre, c'est triste et sublime, c'est la mort de l'entertainment de masse, de la mégastarisation qui permettait à certains artistes de vivre leur folie. Mais d'un autre côté, c'est aussi tellement beau de se faire parfois rattraper par la réalité, cela prouve qu'on a réussi à vivre à côté le temps d'un instant.
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